Un smartphone pour les gouverner tous, et dans les fonds d’écrans moches les lier
Bon, on va faire court : il est excellent, achetez-le. Non, mais c’est vrai, c’est ce que vous vouliez entendre, n’est-ce pas ? Le Galaxy S II est un bel exemple de la force commerciale de Samsung, comme le Galaxy S le fut en son temps : très cher nu, il y a fort à parier que vous le trouverez à 1€ dans deux mois, si ce n’est pas déjà le cas. Avec SFR qui va revoir ses offres pour permettre à ses clients d’avoir les prix “nouveaux clients” pour les réabonnements, le GS II pourrait devenir aussi peu cher pour n’importe qui qu’un vieux téléphone.
Le GS II permet de faire des screenshots. Pour la première fois sur Android-France, vous verrez quelque chose sur les illustrations.
Du coup, je ne vois pas ce qui pourrait vous empêcher de craquer. Oh, attendez, une petite voix me souffle Sensation… donc, vous voulez savoir lequel des deux choisir ? Oh, et puis votre coeur balance entre l’excellent Arc et le précurseur des dual-cores, le 2X ? Bon, d’accord, je vais écrire le test. Après tout, il le faut.
I – Où l’on comprend pourquoi cela n’allait pas fort entre Samsung et moi
Aaaah, Samsung. Vous lisez mes articles, vous connaissez mes griefs contre la marque sur Android. Petit rappel des épisodes précédents :
- Ne parlons pas des Galaxy, cet essai pour contrer le Magic a fait souffrir plus d’un d’entre vous
- Le Galaxy S : un bon smartphone, très léger, rapide, avec un bel écran. Mais attention, ne tombez pas sur un modèle où le GPS est fou, ce sera impossible à corriger.
- Kies : récemment, l’installation de Kies pour un ami sur son vieux PC a flingué toute l’installation de Windows. Voilà, ça résume bien.
- Le Nexus S : faire un téléphone “Nexus”, c’était pour tous les aficionados de Google l’occasion de tenir la barre haute en terme de téléphonie. Samsung choisit de faire un smartphone de l’année qui vient de se terminer, avec une batterie honteuse sur pas mal de modèles.
- Le Galaxy S II et l’histoire du NFC : “non finalement, vous l’aurez pas, tant pis”. Mais on vous vendra un modèle équipé asap, vous verrez, Apple fait bien racheter ses consommateurs pour une webcam.
L’histoire de la Galaxy Tab 10.1v comme seul modèle disponible en France ayant été démentie, voilà à peu près ce que j’avais à reprocher à Samsung avant de tester ce Galaxy S II. Et je ne partais pas sur du positif, oh non : j’avais vu le modèle au MWC et même il y a quelques mois lors d’une présentation. Même avec ses dual-core wtf barbecue jetpack, Touchwiz arrivait à ramer dans les menus.
Le surnommé Camillou, fervent utilisateur de la pomme, s’était moqué il y a un an de mon Nexus One. Les esprits changent…
Mais voilà, maintenant que je l’ai dans les mains depuis une semaine, Samsung a fait une belle ascension dans mon top des constructeurs. Découvrons pourquoi.
II – Où l’on apprend que le plastique, c’est chic
Pardonnez-moi cette rime, mais elle est la seule qui me vint à l’esprit. Le Galaxy S II est en plastique, vous le savez. Lors des salons, les conversations vont bon train : certains encensent ce choix qui donne au smartphone un poids plume, d’autres trouvent que cela fait “cheap” par rapport à un bon usage du teflon. Tous tombent d’accord sur un point : le plastique, c’est fragile.
Main non comprise
Oui mais. Déjà, Samsung a fait un effort sur le plastique utilisé. On retrouve bien le fragile plastique brillant sur les bords, mais le dos est hybride, mate et d’une texture différente. Résultat, c’est très plaisant à prendre en main. Et moi qui n’aime pas trop le brillant, je trouve ce smartphone bien plus sobre que les précédents.
Eteint, il ressemble très franchement à un iPhone 4, contour excepté. S’il est globalement plus fin, sa petite bosse au pied le fera pencher en arrière quand vous le poserez. Son poids plume est agréable et flippant à la fois. Agréable en main, mais flippant dans la poche : plusieurs fois je me suis demandé si je l’avais encore. Pour les paranos, préférez des modèles plus lourds…
Après tout, s’ils perdent leur procès contre Apple sur le design, je sais pas s’ils se referont pas très vite : ne pas dépayser l’iPhoneux est le meilleur moyen de le convertir
Ensuite, Samsung a choisi de déporter sa connectivité sur une accessoire – vendu séparément, bien évidemment, mais qui pourra vous servir sur tous les smartphones équipés de la même technologie – qui se branche via l’unique port micro-USB en dessous de l’appareil. Du coup, y’a pas à dire, un téléphone sans trou, c’est vraiment très classe.
Les boutons, vous les connaissez : deux tactiles et un physique, comme d’habitude chez eux, Nexus S excepté. J’étais réticent au fait de transposer le bouton Home sur un bouton carré, mais on s’y fait vite, et vous verrez plus loin pourquoi en fait, ça peut devenir awesome.
Spoiler : c’est pour ça que c’est Awesome. Et ça n’a rien à voir avec une discussion, incident Google Trad ou marketing foireux.
Trois petits défauts, les habitués en auront trouvé un. Pas de diode, pas de notification visuelle, votre écran éteint, votre smartphone silencieux, vous ne verrez RIEN. C’est un choix que de plus en plus de constructeurs font et que je déplore personnellement, mais bon, soit je reste un vieil aigri, soit je me dis que l’ère du choix au client est révolue… je préfère de toute façon le signaler.
Deuxième défaut que j’ai découvert hier ayant eu besoin d’utiliser le GPS – précis, enfin ! ou ai-je eu de la chance ? : le GS II chauffe énormément. En 2 minutes de GPS, il était devenu plus chaud que tous les smartphones testés récemment. Cette puce chauffe toujours un peu, mais là, je me demande s’ils n’ont pas sacrifié les aérations sur l’autel du design. Je n’ai pas fait de session très longue, mais faites gaffe si vous roulez par 40 degrés avec votre GS II posé sur le pare-brise, pensez à lui faire prendre l’air.
ET QUAND ON LE PENCHE TROP, LE CIEL DEVIENT GRIS §§§§!!!
Troisième défaut, plus léger, qui nous avait déjà embêté lors de la soirée où nous comparions avec mes confrères les boots des GS II et Sensation, nous obligeant à faire plusieurs prises : le bouton d’allumage est vraiment peu pratique. Sur le côté, il ne tombe pas bien sur le pouce et il faut trouver la juste pression pour le faire réagir. Rien de grave hein, mais vous connaissez ma passion du détail…
III – Où l’on apprend que Touchwiz est un mot anglais
Bah oui, je me couchais la dernière fois en pensant “mais quels abrutis auraient donné à leur interface le nom d’une fonction complètement atroce et kikoolol de ce bon vieux MSN ?”. Et puis j’ai réfléchi. Et je me suis rendu compte que jusqu’ici, je n’avais entendu que des français prononcer le terme, Teuchwizz. Or, lumière, il s’agit en fait prononcé à l’américano-shakespearienne d’un jeu de mot entre touch et wise.
Touchwiz, ses couleurs acidulés et ses gros widgets
Alors, cette n-ième version de l’interface acidulée de Samsung, est-elle véritablement tactilement intelligente ? Comme je l’annonçais sur Twitter à l’un d’entre vous, j’ai fait mon relou d’emblée et j’ai installé mon cher Launcher Pro très vite. Mais c’était pas super professionnel. Du coup, je suis repassé sur TouchWiz pour lui laisser une chance.
Et en fait, je n’aime toujours pas l’interface en terme de design (les gros boutons carrés et colorés qui font passer le smartphone über-class pour un jouet Playskool), il faut avouer qu’en terme de fonctionnalités, c’est de la balle, aux petits oignons.
Biana va me faire remarquer que j’ai un message
Une petite mention spéciale avant de débuter : le fond d’écran animé powered by AccuWeather qui vous affiche un champ d’éolienne qui subit la météo ambiante, c’est de toute beauté. On a eu un orage à Paris, c’était Ragnarok dans mon smartphone. Et pour ne rien gâcher, ça ne rame jamais, tout reste parfaitement fluide.
Samsung a repris la notification directement à l’écran : en plus de la barre traditionnelle, vous verrez le nombre de SMS non lus ou d’appels manqués directement sur l’icône. Très pratique pour vous rappeler chaque seconde à quel point vous êtes en retard. En termes de Widget, on trouve du très classique “Actu Ami”, news, agenda, gestion des services allumés etc. On trouve aussi un widget bien foutu qui vous indique le nombre d’applications allumées, la charge CPU, et vous amène directement à l’App manager de Google, simplifié pour l’occasion.
Pas de flèches directionnelles, des espaces énormes, des écrans et des raccourcis mal pensés, bravo, c’est un perfect fail pour le clavier
Le gros bouton carré vous amène donc à l’écran d’accueil si vous ne le pressez qu’une fois. Un double tap ouvrira le menu des commandes vocales. Et attention, magie, ça marche. Le logiciel développé par Vingo est à mon sens tout ce que Google n’a jamais réussi à proposer pour la France. Ou alors ma voix ne fonctionnait pas avec. Dites “Nouvelle note salut”. Il vous écrira une note avec “Salut”. Dites “Texto” “Papa” “Message” “Bonne fête luuulz” il vous écrira un sms avec “Bonne fête plus”. Bon c’est pas mal.
Bref, ce logiciel intégré est vraiment génial et vous prendrez l’habitude, même hors voiture, de commander certaines actions à la voix. Austin et son How to do things with Words prend tout son sens avec ce Galaxy S II.
Making of de ma future Palme d’Or, à voir un peu plus bas
Mais ce n’est pas tout puisque Touchwiz est désormais bourré d’applications pré-installées fort intelligentes. Bon, vous allez me dire, ça aurait été con que Samsung précharge des malwares, mais là, les choix sont judicieux. Vous trouverez par exemple, par défaut, un explorateur de fichier, ce qui manque cruellement à Android nu. De même, pour ne pas vous ennuyer, vous aurez un éditeur de vidéo et de photo pas super puissant mais largement suffisant pour faire des petits montages directement depuis le smartphone.
C’est là qu’on voit l’intérêt d’un dual-core : encoder un fichier en 720p par exemple, traiter des filtres et une bande son, associer deux fichiers vidéos assez lourds, bref, le processeur s’en sort très bien et ne mettra pas 2h à créer le fichier définitif que vous pourrez directement uploader où bon vous semble. Pour une vidéo de chat, préférez Youtube.
Et les .odt alors ? Vous savez, ce format universel et libre…
Mais ce n’est pas tout, vous aurez également un journal de bord tout mignon et vraiment bien foutu, une application mémo, la même en vocal, une liste de tâche, une suite bureautique – Polaris Office – et Sound Corner en mode “coming soon”.
Le GS II pourra aussi vous réconcilier avec Kies, ou plutôt Kies Air. C’est juste magique. Vous lancez l’application, connecté à votre réseau domestique, vous entrez l’adresse IP locale sur votre PC et HOP, vous avez accès à tous vos fichiers, contacts, sms, journaux d’appel via votre navigateur. C’est la solution ultime de backup et d’accessibilité, même plus besoin de brancher son smartphone, tout se fait via le Wi-fi en deux clics.
Retour à vos 13 ans et votre journal intime, mais cette fois avec des photos
Et si Samsung a pris la direction d’Apple en terme de marketing et de stratégie de vente, ils ont également pris leur direction en terme de philosophie : on vous propose un truc ? Et bien ça marche. Et ça, pour Android, ça n’a pas de prix. Les réticents de la première heure, les “ouais mais Android ça bug”, les “ouais mais vos applications sont en béta” seront comblés par un GS II. Je crois qu’en plus d’être un excellent smartphone, c’est bien le premier téléphone qui pourra tenter le plus extrémiste des Apple-fans.
Oh oui, j’oubliais, puisque ça me semble être évident : toute la suite Google marche évidemment aux petits oignons et c’est toujours un plaisir d’utiliser des applications si bien foutues.
IV – Où l’on regrette les arbres flous du passé
Parlons un peu multimédia. Mais d’abord, parlons écran et batterie, puisque ce sont les deux composants qui opèrent une synergie avec l’utilisation poussée d’un smartphone : si la batterie est mauvaise, point de multimédia, si l’écran est mauvais, l’expérience est moins bonne.
Ce qui est génial, c’est qu’il fait plus beau sur les photos du GS II qu’en vrai
On ne peut pas dire que leur Super Amoled Plus (toi aussi devine quel mot ajoutera Samsung à sa prochaine technologie d’écran. Moi je viens bien un “S” ou un “HD”) est mauvais. Les couleurs sont chatoyantes, peut-être même trop, et le contraste est excellent. Les noirs sont vraiment noirs. Les blancs sont vraiment… bleus. Oui, bleus. C’est très bizarre et je me demande si le problème est software – comme le jaune du Nexus S après mise-à-jour – ou hardware.
En fait, si vous tenez votre smartphone bien en face de vous, vous verrez le blanc blanc. Mais inclinez-le légèrement, le blanc vire au cyan. Légèrement incliné hein, je ne suis pas en train de faire mon relou pour un smartphone tenu à l’horizontale. Si légèrement que vous tomberez forcément sur la position critique quand vous l’utiliserez pour surfer. Personnellement, je ne comprends pas comment cela a pu passer les tests internes chez Samsung, les voies de l’Amoled restent impénétrables et je ne suis pas assez technicien pour diagnostiquer l’origine du problème.
Kies Wi-Fi : quand Samsung comprend que son logiciel est merdique et trouve une solution au poil. Pas de commentaire sur le nom de mon PC ou de mon réseau ; ).
Toujours est-il qu’il existe et que mes confrères sont unanimes sur ce point : ce n’est pas mon esprit qui divague. Alors de son côté, le Sensation – et une bonne quantité d’écrans HTC – est “blanc”, au sens où on dirait qu’un filtre blanc s’intercale entre le système et l’écran. Fade, dirons les plus méchants. Je pense que ce sera le dilemme pour l’amateur : couleurs fades ou couleurs acidulées virant au bleu ? A vous de choisir…
Du côté de la batterie : waw ! Je suis impressionné. Je suis un utilisateur plutôt intensif du push/twitter/maps/photo/sms et je n’ai jamais été inquiété, que ce soit chez moi pour tester des jeux – Robotek notamment – ou dehors, en 3G qui plus est. Donc soit Samsung a trouvé comment optimiser au maximum les deux coeurs de son processeur et les applications en tâche de fond, soit la batterie est vraiment excellente.
Un mini-photoshop assez puissant pour faire de la retouche à la volée de photos… ici, séance cromagnon à Fontainebleau
Je tablerai même sur un extrême à deux jours en utilisation minimale, tous services débranchés et écran peu lumineux, chose que l’on fait peu souvent mais qui peut sauver en cas d’urgence et d’impossibilité de trouver un chargeur. Un excellent point donc, surtout que le Nexus S m’avait énormément déçu – comme la plupart de mes confrères
Pour le coup, il faudrait ouvrir un BTS en appareils photos tactiles Samsung pour tout maîtriser
Passons au multimédia. J’ai eu l’occasion de balader un petit peu le smartphone, vous retrouverez donc différentes ambiances : fixe, macro, concert… bref, j’ai pu à peu près tout essayer. Il s’en sort globalement très bien pour un appareil d’appoint, mais s’il y a bien un truc très regrettable, c’est le zoom en pinch and zoom. Pas pratique du tout et de toute façon flou, vous arrêterez très vite de l’utiliser. L’appareil photo a vraiment des dizaines de configurations possibles, les lister serait un enfer, sachez que si ce point vous importe, vous ne serez pas déçu.
Voici les photos :
J’ai fait l’effort de ne pas prendre des photos depuis ma fenêtre, bienvenue dans ma rue
Ah bon ? On aurait dit un carton.
Pas moche la macro, mais je préfère les rouges
En fait, le zoom du GS II a été conçu par des hard rockeurs décatis pour effacer toute trace de ride
On peut faire de jolis trucs avec de l’imagination. Malheureusement, je n’en avais pas trop.
Mais comme je me suis senti les ailes d’un reporter de l’extrême, voici une galerie complète en résolution d’origine.
Du côté de la vidéo, le GS II vous permettra de filmer en 1080p. Le rendu général est pas mal, même si l’auto-focus est anormalement lent par moment sans raison apparente (vous le verrez sur la vidéo) et qu’au niveau du son, ce n’est pas encore ça (écoutez le bruit du vent… qui était très, très léger).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pUNFV7gPRl4[/youtube]
Xperia Arc
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Zl6rFBO9Jqk[/youtube]
Optimus 2X
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=IkIuRj6wscI[/youtube]
Desire S
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RXSv2EWvfLw[/youtube]
Galaxy S II
Du côté de la lecture, je suis impressionné. Vraiment. Le Galaxy S II lit, sans aucun problème, les .mkv HD, avec sous-titres, bien entendu. J’ai testé également la vidéo en 1080p avec un sample où deux grognasses discutaient de je ne sais quoi devant un PC : niquel, ça marche. Enfin, je n’ai pas réussi à mettre un film, la mémoire interne étant formatée en Fat32, elle a refusé de charger 7 Go.
Bon, en vrai y’a l’image hein…
Mais bon, en gros, dans votre petit smartphone tout fin, vous avez un media player complet et puissant.
Avec l’accessoire qui déporte l’écran vers le HDMI de votre téléviseur – si vous ne voulez vraiment pas passer par le DLNA qui fonctionne aussi à merveille – c’est sans conteste le meilleur smartphone dans cette catégorie. Oh, et même si ça vous semblera évident, vous aurez la magnifique galerie Google, inchangée et agréablement fluide.
Où l’on conclue
Mine de rien, avec ce Galaxy S II, on s’approche de la perfection 2011. Samsung a réussi à faire un smartphone rapide, bien foutu, bien fini, avec une interface et des ajouts intelligents et une exploitation des deux coeurs du processeur maison dans des applications lourdes, comme le Movie Maker. Même sans NFC et avec les défauts cités lors du test, ce smartphone est cohérent de A à Z et pourrait être pour beaucoup d’entre vous ce qui se fait de meilleur à l’heure actuelle.
Un poil moins “brut de décoffrage” que le 2X, une philosophie différente de celle de HTC avec son Sensation… Samsung retourne dans la cour des grands avec un smartphone aux nombreuses qualités. Et si l’on tient en compte le fait que la marque a envoyé un téléphone au développeur de Cyanogen et que HTC a bloqué le bootloader du Sensation… il en faut peu pour faire balancer mon coeur. Une preuve d’ouverture d’un côté, une fermeture de l’autre. On sait que HTC a annoncé l’ouverture des prochains terminaux… mais est-ce que l’annonce sera rétroactive sur les terminaux existants ?
Il manque à ce GS II un “coup de coeur” au niveau de l’interface. Je l’adore véritablement, mais je n’ai pas ressenti le petit truc qui me fait lui mettre 5 étoiles. Mais il est un cran au dessus des autres. Comme je vous l’ai dit, la notation sera réévaluée d’une année sur l’autre, mais aujourd’hui, en Juin 2011, alors qu’on n’attend plus de sorties énormes avant la rentrée – voire Noël -, le GS II mérite sa demi étoile en plus.
Les étoiles Android-France Pour Les Nuls
Où l’on doit dire ce que l’on aime pour les chers lecteurs qui ne lisent pas :
- Les finitions générales
- TouchWiz et Kies Air, en termes de fonctionnalités
- L’exploitation du dual core
- La batterie
- La lecture en natif des .mkv
- Le sentiment de tenir un smartphone qui va chambouler la sphère Apple : 600€
- Convertir un vieil ami à Android : priceless
- Les applications vocales
- Avoir vu Alice Cooper au milieu de gamines de 11 ans et de familles bien comme il faut
- Mettre des chapitres dans un test
Où l’on râle contre ce qu’on n’aime pas, parce qu’il faut bien :
- L’écran bleu…
- L’absence de diode
- Le plastique qui semble fragile : sortez couvert.
- Le clavier et sa disposition cheloue et mal pensée, mais ça, ça se change via l’Android Market
- Ne plus avoir à manger et avoir une journée chargée juste avant le dimanche fatidique
- Être presque arrivé aux smartphones 5 étoiles alors qu’il me reste 6 mois de test
- Ne pas avoir encore reçu mon Asus Transformer
- Devoir attendre 7 jours pour voir un nouvel épisode de Game of Thrones – et ça, c’est vraiment horrible.
Les caractéristiques complètes
Nous remercions Expansys qui nous a, encore une fois, prêté ce smartphone sans nous donner une seule consigne rédactionnelle. Vous retrouverez bien entendu le Samsung Galaxy S II dans leur boutique.
Vidéo Bonus Réalisée Avec l’Editeur de Vidéo Intégré – Psychédéchats
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pOiswsO6Rhc[/youtube]
Galerie en vrac