On ne voudrait pas vous rendre parano (enfin, pas totalement), mais les autorités de protection des données personnelles canadiennes et allemandes viennent d’épingler WhatsApp…
Calmez-vous, inutile d’appeler la police… non, sérieusement, lâchez ce téléphone !
WhatsApp a fait l’objet de rapports des autorités canadiennes et allemandes concernant la façon dont il accède aux données de nos contacts. C’est assez étonnant dans la mesure où les autorisations précisent que l’application peut voir et modifier ces contacts.
En fait, il lui est reproché de lire et d’enregistrer les numéros de contacts n’utilisant pas l’application. Selon le rapport, ce type d’information ne devrait pas persister plus lontemps que ce qui est nécessaire à l’accomplissement d’une tâche identifiée (pardonnez ma traduction barbare), ce à quoi WhatsApp a répondu que les numéros sont cryptés et stockés, utilisés uniquement dans le cas où les contacts en question décideraient d’installer l’application.
Le président de l’Autorité de Protection des Données allemande, Jacob Kohnstamm, précise que les utilisateurs, tout comme les non-utilisateurs devraient pouvoir avoir le contrôle sur leurs données et décider quels éléments ils souhaitent partager avec WhatsApp.
Le rapport pointe également du doigt la possibilité d’intercepter un message ou de le déguiser afin qu’il paraisse provenir d’un autre utilisateur.
Normalement, sur Android, WhatsApp permet de choisir quels contacts vous souhaitez intégrer à l’application, mais rassurez-vous, le cryptage des messages et la procédure d’identification des utilisateurs va être renforcée.
Source, et si vous aimez la lecture en anglais, les rapports canadien et allemand