Comme on vous l’annonçait en news, Hexage revient avec un nouveau jeu pour Android. Après avoir sublimé Space Invaders avec son Radiant, Pac-man avec son Evac et créé un jeu de réflexion vraiment amusant avec Everlands (sans parler de Totemo ou de Buka), Hexage s’attaque à la stratégie teintée de hasard. Vous aimez le casino, les robots et la stratégie au tour par tour ? Vous allez être ravis.
Le concept derrière Robotek est fort simple : vous avez un robot, votre “main frame” et vous devez assimiler une centaine d’autres robots sur la surface du globe. Les zones combats sont représentés par des points sur la carte : du vert au rouge selon la difficulté à battre votre ennemi. Autant vous prévenir tout de suite, un ennemi de niveau 30 aura tellement de point de vie et tellement d’amélioration qu’il vous poutrera à coup sûr. A moins que vous n’ayez vraiment beaucoup de chance, surveillez votre copain/copine.
Pourquoi de la chance ? Parce que le gameplay du jeu est un mix entre la machine à sous et vos talents de stratèges. Quand vous entrez dans une partie, vous êtes face à votre ennemi, complètement nu. Il vous faudra des petits robots pour combattre pour vous et vous défendre.
Bon, comme d’hab, il faudra être anglophone pour saisir l’humour d’Hexage : c’est le moment d’apprendre !
Premier jeu de machine sur la section “armée” et selon le résultat, des robots apparaîtront à vos côtés. En gros : avec 3 robots similaires sur la roulette, vous aurez un robot du type sélectionné mais en version “élite”. Avec 3 robots différents, vous aurez une armée équilibrée, mais bas de gamme. Les rôles des robots sont assez classiques : un drone équilibré, un tank pas puissant mais très résistant et un “droid” qui se chargera du DPS mais qui sera en papier mâché.
Oui, avec ses 5% de chance (cheaaaat !!§§§), l’ordinateur m’a piqué 3 robots élite
Vous vous demandez : et la stratégie alors ? Et bien la voilà. D’une part, vous pourrez déterminer sur quoi tombera le premier rouleau de la série. Vous voulez absolument un tank ? Choisissez-le, le hasard décidera s’il sera épaulé ou plus résistant. D’autre part, il n’y a pas qu’un rouleau.
En plus de la sélection de robots, vous avez un rouleau “défense” qui vous permet également trois actions : faire apparaître un bouclier, diminuer les dégâts de l’adversaire/augmenter les vôtres, hacker un robot adverse pour qu’il s’ajoute à votre armée (minimum 5% de succès, maximum 35%, ne comptez pas trop dessus, mais quand vous réussissez, vous prenez un net avantage…).
Là, on se regardait dans le blanc des yeux… de l’oeil…
Evidemment, il y a un troisième rouleau “attaque” qui ne servira qu’à faire du dégât dans l’armée adverse : un rayon laser destructeur, un tir “microwave” à rayon d’effet ou des éclairs qui obligeront votre adversaire à réparer ses robots s’il veut pouvoir les utiliser de nouveau.
Du coup, la stratégie est VRAIMENT importante. En jouant bien, vous pourrez détruire sans problème des robots apparemment bien plus puissants que vous. Ajoutez à cela que les robots en combat gagnent de l’expérience et évoluent pendant le combat et qu’au fur et à mesure du jeu, vous débloquez des compétences (double tir, réparation d’urgence…) et des améliorations pour vos robots, vous comprendrez que vos choix comptent.
Hexage a évidemment saupoudré le tout de son savoir-faire : toutes les descriptions (jusqu’au manuel, à lire absolument) sont bourrées de références et d’humour, les graphismes 2D sont soignés, la maniabilité tactile est parfaite et le jeu devrait tourner sans problème sur un grand nombre de smartphones, même ceux qui ne sont pas dual-core barbecue jetpack.
A ce moment là, 3 détails à retenir : j’ai 3 robots élite, j’ai un rayon laser over 9000 qui va se lancer et mes robots vont tirer deux fois grâce à la compétence activée à côté de ma barre de vie. En face, il n’a plus que 79 hp.
Mais alors, le jeu est vraiment gratuit ? Vraiment, si vous êtes très bon, vous pourrez le finir de A à Z sans débourser un centime. Mais, vous pouvez (et devrez peut-être) mettre la main à la poche. Pas pour rien, non. A chaque fois que vous entrez dans un combat, vous misez de votre énergie. Vous gagnez ? L’énergie est doublée. Vous perdez ? Vous perdez votre mise. Si vous arrivez à 0 ? Je ne sais pas, je suis trop bon.
Toujours est-il que vous pourrez vous réapprovisionner en énergie via une transaction ingame : la plus chère vous reviendra à 2 euros, vous donnera 600 énergie (sachant que les combats coûtent entre 5 et une centaine d’énergie pour les “boss”, vous pourrez voir venir avec 2€) et vous donnera en plus 10 jetons à dépenser dans la boutique d’améliorations pour vous robots. Normalement, vous gagnez un jeton après chaque niveau gagné.
PEW PEW PEW !
Mais ce n’est pas tout, en payant n’importe laquelle de ces upgrades, vous accéderez au mode “duel” qui vous permettra de faire des matchs rapides contre l’ordinateur ou un pote, sur un seul smartphone. Si vous aimez le jeu et que vous ne donnez pas 2€ pour tout ça, c’est vraiment que vous n’avez pas de coeur.
Est-ce qu’on s’amuse ? Robotek est un bouffe-temps incroyable. Ne commencez pas une partie si vous avez un truc à faire, ça peut vite vous prendre une ou plusieurs heures. J’ai pris la sale habitude de le lancer au lit “pour une petite partie avant de dormir”. Mais bien sûr. “Bon aller, je me suis fait battre, je me venge et je dors”. “Plus que 200 XP pour le prochain niveau ? Boh, un autre petit combat et c’est bon”. “Cool une nouvelle amélioration, si je la testais…”. Bref, vous avez compris.
En achetant une recharge, vous débloquerez en plus une node qui ne vous pénalisera pas si vous perdez, vous récompensera si vous gagnez
Une seule déception qui m’évitera de faire une liste de j’aime j’aime pas : pas de multijoueur via Bluetooth/Wifi ou Internet alors que le jeu s’y prêtait énormément.
Le jeu sur mobile ne repose pas sur des graphismes en 3D ou des milliards de possibilités de gameplay, mais sur une grosse dose de fun pensée pour une interface tactile. Hexage, encore une fois, je vous tire mon chapeau.
Aller, on fait chauffer le market !