Je ne sens ni mes pieds, ni mes jambes, j’ai sûrement des coups de soleil sur la moitié du corps, mais je peux mourir heureux : j’ai vu The Wall. L’album-film-concert conceptuel de Pink Floyd était repris ce soir par le grand bassiste du groupe. Repris, mais surtout sublimé, remis au goût du jour. Au-delà de l’aspect rivalité spectateur/artiste et manipulation des masses, il y avait derrière The Wall de grands thèmes couvrant l’actualité des années 70 – guerre froide, guerre tout court, corruption des gouvernements, traumatisme des fascismes… bref.
Et bien sachez que Waters m’a réjoui en dénonçant la “moutonisation” des utilisateurs de produits Apple. Même pour un homme du siècle précédent, Apple est aujourd’hui un nouveau dictateur à descendre, générateur de haine et d’envie, abrutissant ses masses de fidèles. Vous avez remarqué qu’on nous impose par exemple de dire “iPod” ou “iPhone” ou “iPad” sans l’article “un” ? Comme s’il s’agissait d’un objet magique ayant une personnalité, une conscience.
Certes les produits sont de qualité, certes Apple fait des machines qui fonctionnent ou qui font ce qu’elles prétendent faire, mais Apple enchaîne son client dans un système fermé, et bien souvent, l’empêche petit à petit d’admettre qu’il y a mieux ailleurs.
Je vais arrêter là les généralités banales sur le géant à la pomme, surtout que le fanboy Android a tendance à rejoindre ces derniers temps le fanboy Apple en terme de tolérance et d’ouverture. D’ailleurs, petite anecdote, j’ai vu énormément d’Androphones ce soir. Peut-être un lien de cause à effet…
Rappelez-vous : Fear Builds Walls.