Google est en train de se faire passer à la loupe par les autorités de régulation européennes suite à des plaintes pour pratiques anticoncurentielles dans le domaine du mobile. Bref, Android fait grincer des dents, et pas qu’un peu.
Aucune véritable procédure (judiciaire, j’entends) n’a été lancée, mais l’Union Européenne a commencé à enquêter sur les relations d’affaire entre Google et ses différents partenaires. Des questionnaires ont été envoyés à ces derniers afin de déterminer si Google se serait servi, à un moment ou un autre, de sa position dominante pour imposer des conditions illégales aux constructeurs.
Plusieurs sociétés, parmi lesquelles Microsoft, Nokia et Oracle ont initié cette procédure, sous le prétexte qu’Android serait distribué à un tarif inférieur à son coût de développement (ce qui n’est pas bien difficile, puisqu’il est gratuit…). Elles accusent également la firme de Mountain View d’avoir demandé à ses partenaires “d’annuler ou de repousser le lancement de smartphones hors Android“. Pire, elle leur aurait fait signer des accords d’exclusivité obligeant les constructeurs à pré-installer ses services sur leurs terminaux Android.
Commentaire de Google :
Android est une plate-forme ouverte qui favorise la concurrence. Les fabricants de téléphone, les opérateurs et les consommateurs peuvent décider de l’utilisation d’Android, y compris des applications qu’ils souhaitent utiliser.
Pas moins de 17 sociétés ont déposé plainte pour abus de position dominante contre Google en avril dernier, et vu le nombre de partenaires et le temps que peut mettre ce genre d’affaire, ce n’est pas cette année qu’on en connaitra le dénouement !
Source | Android Authority