La commission Européenne a dans son collimateur les jeux Free to Pay et les achats in-app largement employés sur le marché des applications mobiles.
Les derniers chiffres annoncent 63 milliards d’euros de chiffre d’affaire dans les cinq prochaines années sur le marché des applications mobiles, quand on sait que 80% des revenues d’un développeur proviennent des achats in-app, il est normal que l’on est de plus en plus de plaintes émanent de toute l’Europe. Ce sont les parents qui sont le plus sur la défensives face aux débordements des enfants créés par certains jeux.
Viviane Reding, vice-présidente de la Commission chargée de la justice:
L’industrie européenne des applications mobiles possède un énorme potentiel, à la fois pour créer de l’emploi et de la croissance et pour améliorer notre vie de tous les jours grâce à des technologies innovantes. Pour que le secteur en question puisse exprimer son potentiel, les consommateurs doivent avoir confiance dans les nouveaux produits. Il est évident que le bon modèle économique ne consiste pas à induire le consommateur en erreur, ce qui du reste est aussi contraire à l’esprit du droit européen sur la protection des consommateurs. La Commission européenne attend de l’industrie des applications qu’elle apporte des réponses très concrètes aux inquiétudes soulevées par les citoyens et les associations nationales de consommateurs
La commission européenne va donc sommer l’industrie des applications mobiles de s’engager à trouver des solutions, selon un calendrier clairement défini. Des réunions entre les différents acteurs du marché auront lieu pour offrir des solutions aux consommateurs.
Les 4 grands axes de réflexions:
- les jeux annoncés comme «gratuits» ne devraient pas induire le consommateur en erreur quant aux coûts réels impliqués;
- les jeux ne devraient pas encourager directement les enfants à acheter des applications intégrées dans un jeu ou persuader un adulte d’en acheter pour eux;
- les consommateurs devraient être dûment informés des modalités de paiement et les achats ne devraient pas être débités au travers de paramètres par défaut sans le consentement exprès des consommateurs;
- les sites de vente devraient indiquer une adresse de courriel pour que les consommateurs puissent les contacter s’ils veulent poser une question ou se plaindre.
Alors perte de temps ou réelle nécessité pour vous ?