Avertissement : ceci n’est pas un test, ni même quelque chose de rationnel, juste le (long) récit d’une journée.
Il y a des moments de l’année où les événements s’enchaînent à une vitesse telle que vous vous demandez tous les jours qu’est-ce qui va bien encore pouvoir vous arriver. Je suis en plein dans cette période bénie où tous mes appareils tombent en panne les uns après les autres…
D’abord, la tablette, partie au SAV pour des problèmes de son (toujours pas résolus à ce jour) , ensuite, mon lave-vaisselle, qui n’était bien sûr plus sous garantie, puis mon micro-ondes, et alors que je priais pour que mon PC et ma machine à laver ne soient pas les prochains, il arriva l’impensable : une belle ligne en plein milieu de l’écran… de mon Note 2 !!!
Catastrophe ! J’essaye de me souvenir à quelle date je l’ai acheté. On est en avril, il est sorti vers septembre/octobre, yes ! Il est sous garantie. Ni une ni deux j’appelle Samsung, qui ouvre un dossier et me redirige vers une boutique à Toulouse. Super, j’habite juste à 23 km de là… Un petit coup d’oeil sur Google Maps, et crotte, pas de parking aux alentours. Tant pis, ça va être voiture-métro.
Je finis par m’y rendre, me fais accueillir par une jolie blonde aux grands yeux bleus et à l’accent espagnol très prononcé (sur le coup elle m’a fait penser à Raquel), qui retire la batterie alors que le smartphone était encore allumé pour noter le numéro IMEI. Mon coeur rate un battement, d’un coup, je la trouve beaucoup moins jolie ! Elle rallume le Note 2, le montre à un des hommes de l’atelier pour un avis et, manque de bol, ils n’ont pas de quoi le réparer dans la journée.
– Combien de temps ça va prendre ?
– Oh, il faut le retourner à Samsung, comptez 2-3 semaines. (Ma tête commence à tourner…)
– Vous auriez un mobile de remplacement ?
– Oui, on en a un qui vient de revenir mais ce n’est pas un smartphone. (OK, là je suis à deux doigts de tourner de l’oeil…)
– Ce n’est pas grave, je prends
Et là, elle me tend un petit mobile que je ne connaissais pas, avec un joli “prêté par Samsung” tatoué au dessus du haut-parleur. OK, zen, 3 semaines avec ça, je ne vais pas en mourir !
Je sors de la boutique, en profite pour ouvrir la bestiole… tiens, la batterie est à l’envers… tiens, il faut une vraie carte SIM ! Pu…. de m…. f… ch… !!! Direction la boutique Bouygues du Capitole, avec une carte Pastel que je ne peux plus recharger pour je ne sais pas quelle mystérieuse raison…
J’arrive chez Bouygues, explique mon problème au vendeur, et hop, il me sort une carte SIM prédécoupée du stock “comme ça vous n’aurez qu’à la transformer en micro SIM quand vous aurez récupéré votre smartphone”. J’en profite pour afficher mon plus beau sourire et essayer d’alléger un peu mon sort en négociant le prêt d’un smartphone un peu plus haut de gamme… non. Ça, c’est fait (il m’a quand même proposé le vieillisant Optimus L3).
Impatiente, je déballe la SIM, l’insère, allume le mobile et découvre son nom : Samsung Galaxy Gio ! Salut, Gio, bienvenue en enfer… au moins, c’est bien un smartphone…
Une fois à la maison, je me connecte à mon compte Google, commence la synchronisation et l’installation d’applications “vitales”. Tiens, c’est bizarre ça n’avance pas… éclair de lucidité… je vérifie la mémoire : moins de 130 Mo de libre, de mieux en mieux !
N’ayant pas envie d’insérer une micro SD (c’est un coup à oublier de l’enlever) pour y installer mes applis, je décide de faire une coupe drastique dans leur nombre. Je troque le quatuor infernal Facebook-Twitter-Google+-Feedly contre Flipboard, exit SwiftKey, Garfield et tous les petits trucs que j’aimais regarder entre 2 articles. Je me paye quand même le luxe d’installer une appli météo (eweather hd), Bankin, Whatsapp et Juice Defender, dont je ne peux décidément pas me passer. Descente à 35 Mo, ça va le faire ! Le mobile est tout de même assez véloce pour son âge, et son petit processeur cadencé à 800 MHz (aïe, la claque !).
Je continue mon exploration : Android 2.3.3 (aïe, double claque !), bon, il a quand même le GPS et une suite bureautique (mais sur un écran de cette taille je n’ai même pas envie d’essayer).
Le plus rude : le clavier. En AZERTY, c’est juste pas possible, en 4×3 ça reste gérable, mais on n’y voit plus rien ! Sans compter que le clavier met des plombes à apparaître dans les SMS… tant pis, j’enverrai des mails… Le reste est moins pire que ce que je pensais, les mails et SMS s’adaptent bien à l’écran et sont plus que lisibles, même Google Maps reste facilement (mais pas confortablement) utilisable. Regarder YouTube n’est pas non plus aussi désagréable que je l’imaginais. En revanche, la navigation internet ce n’est pas pour les myopes, dommage que je le sois ! Et niveau design, j’aurais préféré un HTC Explorer…
La nuit tombe, j’éteins les lumières et allume le mobile pour vérifier mes mails une dernière fois… aaaaaaaaaargh !!! Brûlure de pupille, ça aussi, c’est fait. Je rallume la lumière, regarde un peu plus attentivement le Gio, non, il n’a pas l’air d’avoir de capteur de luminosité (“Mais allô quoi, t’as un GPS et t’as pas de capteur de luminosité ?”).
Il y a tout de même des choses auxquelles je pourrais vite m’habituer, comme la taille et le poids du mobile (mon Dieu, ça rentre dans ma poche !), le mode vibreur sur l’écran de verrouillage (je mettrai ça sur mon GN2) ou encore le slot micro SD sur le côté du téléphone.
Verdict : non, ce n’est pas encore cette année que j’abandonnerai le haut de gamme ! Je veux Smart Stay, je veux ma LED de notification, je veux mon super processeur, je veux mes 16 Go, je veux SwiftKey, je veux mon écran géant, JE VEUX MON NOTE 2 !!!