Nous voilà de retour pour le test d’un autre jeu-vidéo, développé cette fois-ci par un indépendant, Julien de son prénom.
Le concept de Zoob est assez simple, une arène, un tank contrôlé par vos mains expertes, et plusieurs ennemis à détruire. Les niveaux s’enchaînent et deviennent de plus en plus difficiles à passer, les ennemis n’étant pas bêtes du tout et surtout, pas toujours immobiles.
Partie typique de Zoob, plein de méchants, plein de boom
Les balles que tire notre petit tank rebondissent, gagnent en diamètre à mesure qu’elles progressent sur l’aire de jeu sans rencontrer d’ennemi, et peuvent détruire les balles des adversaires. Comme vous avez pu le deviner par un esprit d’association hors du commun, les balles des ennemis ont exactement le même comportement.
La balle suit une trajectoire en ligne droite avant de rencontrer un mur… ou un ennemi
Tout l’intérêt du jeu est donc de leurrer les autres tanks en faisant rebondir les balles sur les murs et en anticipant au mieux leur déplacement. De plus, des ennemis viennent s’ajouter au fur et à mesure de la progression, comme ces tanks orange qui, attaqués de front renvoient les balles comme s’ils étaient des murs. Quand ils ne bougent pas, c’est facile. Quand ils se mettent à bouger, c’est une autre histoire.
Les bombes, bien pratiques pour les ennemis immobiles
Pour ce qui est des contrôles, le jeu souffrait dans la première version que j’ai reçue d’un manque cruel d’ergonomie : il fallait se diriger avec un doigt et “double-taper” pour tirer. Résultat, on avait plus souvent le doigt sur notre tank, et pour peu que vous ayez des doigts de bucheron, de demi bucheron et même de tiers de bucheron, vous masquiez les tirs dirigés vers vous.
Depuis, le jeu propose 3 contrôles différents qui sont bien mieux pensés et permettent de se diriger/tirer avec plus de précision. A vous de choisir ce qui vous convient le mieux, tout tactile, tactile + trackball ou trackball + Joystick sur le bord de l’écran. Chaque contrôle est bien particulier et change un peu le gameplay, plus doux et plus lent pour le joystick par exemple.
Un des trois choix de contrôles, 3 gameplays différents
Le style graphique est totalement épuré comme vous pouvez le voir sur les screenshots, mais reste très soigné. Les petites animations qui remplacent les sons ajoutent du cartoonesque au jeu, et tout est bien fignolé.
Voilà pour ce qui est du jeu objectivement, mais alors, est-ce qu’on s’amuse ?
Là, je suis partagé, parce que je me suis vraiment arraché les cheveux pour prendre en main le jeu. Et même avec les ajustements sur le gameplay, il manque un petit quelque chose, un truc qui fait que le jeu serait plus fluide, plus agréable, plus addictif. C’est vraiment une question d’ergonomie parce que tous les ingrédients sont là pour faire un très bon petit jeu pour passer le temps, avec des armes à débloquer et une progression pas simple.
La difficulté croissante est bien dosée, mais il reste le sentiment de ne pas avoir vraiment “passé” un niveau et d’avoir eu plutôt la chance de tirer au bon endroit.
Un niveau “boss” avec des effets d’ombres dynamiques très jolis
Après, quand on commence à savoir jouer et qu’on a l’impression que le tank fait ce qu’on veut, cela devient tout de suite plus fun et on arrive à mettre en place des stratégies d’attaque avant de se lancer dans l’arène.
Zoob est donc un petit jeu honnête qui vaut son prix, même s’il faut lui laisser sa chance au début pour bien le prendre en main. J’attends avec beaucoup d’impatience les améliorations promises par Julien sur notre forum : le multi-touch sera sûrement l’élément qui rendra le maniement du jeu plus fluide, et le multijoueur par wifi peut s’avérer énorme s’il est bien codé. L’idée d’un éditeur de niveau est à creuser car cela serait particulièrement intéressant si l’on pouvait partager nos créations avec d’autres possesseurs du jeu.
Le QR Code de la démo :
A savoir que le jeu est à 0,5€ pour les 500 premières copies, une occasion à saisir !
(Oh et rien à voir, mais Everlands, testé par nos soins ici est à présent disponible sur le Market !)